Ma vie en action :

Mon identité peut se définir par des habitudes, par des besoins, par une alimentation biologique, par mes amis, par mes connaissances, par mon lieu de vie, par mes sentiments, par mes capacités…

La présence est importante si c’est ici, maintenant, dans le réel, ce que je vis. Et non ce que je veux ou j’aimerais croire que je vis. Donc, cela est très utile de me dire ce que je ressens, ce que j’aime, ce que je peux faire. Ce que je vis dans mon corps, dans ma vie réellement pour rester dans les possibles. Même si des paradoxes sont présents. Récemment, je me sentais triste et en même temps soulagée, apaisée.

 Carl Graff Durkheim faisait faire cet exercice à une personne qui venait le consulter : Chaque matin, quand vous partez en voiture, demandez-vous : « Qui tient le volant ? »

 Je ressens parfois la présence de cette sensation d’être plus qu’une personne … « Qui vit en moi ? », « Qui pense ? »

Les injonctions parentales :

Mes origines, mes imprégnations parentales et de mes aïeux, mes comportements transgénérationnels…

J’ai reçu l’héritage de ces femmes que j’ai connu ou non dans ma famille qui n’ont pas pu exprimer leur savoir être, leur beauté, leur liberté et leurs connaissances.

Je suis aussi l’héritage d’une éducation sans amour manifesté.
Je suis aussi l’héritage de la force de vivre et de ne pas se plaindre.
Je suis aussi beaucoup de mémoires qui demandent parfois à être transformées pour trouver un apaisement.

J’ai eu des difficultés à trouver un équilibre amoureux familial du fait du poids de mes aïeux qui pensaient cela impossible. Enfant très malade du fait, certainement, de trop de violences.

J’ai fait un métier pour amener de la guérison, face aux maladies chroniques de mes aïeux, des miennes et d’autres. 

Ma recherche est d’être en paix avec mes ancêtres, entités et présences. Face aux maladies de mon enfance, chercher la paix dans mes cellules ! Face à l’éducation reçue, vivre dans ma profondeur avec l’enseignement de personnes qui œuvrent pour plus d’amour que je remercie.

L’inconscient collectif :

Beaucoup de messages informatifs sont de nature tribale, de la communauté.

Pour Carl Gustav Jung, il existerait des instances psychiques relevant de l’humanité plutôt que de l’individu.

L’inconscient exerce sur nous une influence importante que l’on pourrait comparer à une perturbation cosmique.

D’après les astronomes, notre corps est constitué à 97% de substances provenant des étoiles. (1)
Nous sommes une parcelle du cosmos, de l’univers. Il y a aussi l’influence de tous ses cycles sur nous.
Le lien avec tout ce qui m’entoure, le lien avec la nature, les vibrations échangées. Je suis un système ouvert.
Cela appelle à prendre soin de ma Mère la Terre et du corps que je suis.

Le numineux

Le numineux est ce qui vient d’ailleurs. Il donne la sensation d’être dépendant à l’égard d’un « tout autre », « sensation de présence absolue, divine, sacrée ».

Silence qui s’établit si je suis dans la nature, en connexion dans l’instant.
Ouverture et expansion de ma sensibilité, je laisse la vie être. Ouverture à ce qui est aimant.

Le Soi correspond à « la fonction transcendante de la psyché », par laquelle toute évolution psychologique se réalise.
En effet, Jung constate auprès de ses patients que l’activation de la fonction transcendante est signalée par l’intervention des archétypes, qui provoque naturellement une révélation, un épanouissement.
Le patient prend conscience du revers de sa situation, ce qui renverse ses représentations quant à lui-même, l’environnement et l’inconscient. C’est alors que, le Soi est naturellement transformé. L’individu réévalue l’ensemble de ses représentations. Ces transformations ont lieu généralement à notre insu. Tout au plus, nous constatons que « nous avons changé ». (2)

« Une transcendance immanente au cœur de mon être », nous dit Jean Yves Leloup, l’expérience possible d’un : « Pur Je Suis ».

Krishnamurti Que suis-je ?

Il nous parle de notre esprit qui lorsqu’il est clair, est libre de toute image fabriquée qui provient de la pensée. Il n’a pas besoin de comparaison, de juger et n’est pas conditionné. Il est libre de toute blessure. La relation, sans séparation, peut alors exister. Nous sommes à ce moment-là dans l’amour et l’empathie. (3)

« La connaissance de soi advient par l’observation de soi-même dans ses différentes relations. »

Jiddu Krishnamurti

(1)The element of life mapped across the Milky Way by SDSS/Apogee; January 5 ;2017
(2)Carl Jung, in Psychologie et Religion.
(3)Jiddu Krishnamurti, Vivre dans un monde en crise; 2005